LES BOTTES NEUVES D’ARLEQUIN
SCENE 1 : Colombine, Pantalon
L’histoire se passe sur la terrasse d’une auberge.
Là il y a une table recouverte d’une nappe, et quelques chaises.
Colombine balaie la terrasse, nettoie deux ou trois chaises et la table.
Elle chantonne.
Pantalon : Je ne te paie pas pour te tourner les pouces. Dépêche-toi, espèce d’escargot, le temps c’est de l’argent !
Et puis il y a encore l’intérieur à nettoyer, les clients vont arriver !
Il ronchonne
Au public :
Si vous saviez tout l’argent que je dépense ! Sans compter qu’aubergiste ça rapporte pas. Et puis il y a les impôts !
A Colombine :
Et en plus de tout ça il faut que je me paie une incapable !
Il repousse ensuite Colombine à l’intérieur pour aller servir les clients
Il la suit à l’intérieur et ils rentrent tous deux
SCENE 2 : Arlequin
Arlequin arrive sur scène en boitant lamentablement.
Il trouve la chaise devant l’auberge et s’assoit
Il voit ensuite le panneau de l’auberge
Arlequin : Tiens, ça tombe bien, une auberge !
Il prend son pied, enlève sa chaussure et montre sa chaussure percée au public.
Il souffle sur son pied qui lui fait mal
Arlequin : Oh là là mes pauvres pieds ! J’ai trop marché !
Oh ! Que je suis fatigué !
Mon maître m’a demandé d’aller porter une lettre à sa belle dans cette ville, mais c’est pas la porte à côté !
J’ai fait des kilomètres et des kilomètres, j’ai marché nuit et jour, et je suis fourbu !
Il voit la chaise :
Ah ! Une chaise, enfin ! Ouf !!
Il s’assoit puis voit le panneau de l’auberge :
Mais c’est une auberge ! !
Alors ça, ça tombe bien ! !
Je vais enfin pouvoir me rafraîchir le gosier.
Il prend son pied et lui parle :
Hein, mon pauvre petit pied, ce que je t’ai pas fait faire !
Dans quel état tu es ! Tu as bien mérité qu’on te rhabille.
T’en fais pas, on s’en occupe !
Mime pour montrer qu’il a faim et soif :
C’est pas tout ça, j’ai soif, moi !
Plus fort :
Je disais : j’ai soif, moi ! !
Encore plus fort :
Ya quelqu’un ?
Holà ! ! Aubergiste !
Pas de réponse :
Puisque c’est comme ça, je m’en vais ! !
Toujours pas de réponse :
C’est pas possible ça, Ya personne dans cette auberge ?
J’ai soif ! ! !AAAh … !…Je me meurs ! …Du vin, par pitié !…
Il tombe épuisé par terre puis jette un coup d’oeil vers l’auberge pour constater que rien ne bouge
Très faible :
N’y a-t-il personne pour avoir pitié d’un pauvre bougre qui meurt de soif ?
Pas de réponse :
Bon ben tant pis alors je meurs !
Il tombe par terre et reste immobile, les yeux clos , puis il rouvre un oeil .Enfin il se redresse :
Bon ! Une auberge fantôme maintenant, ça c’est bien ma veine !
Il réfléchit, et au public :
A moins que ….
Il fait un bruit de pièces qui tintent dans sa poche
SCENE 3 : Pantalon, Colombine, Arlequin
Pantalon surgit de l’auberge en poussant Colombine devant lui.
Pantalon : Eh bien, mais dépêche-toi, lambine, tu vois bien que ce client attend !
Avec un air très gracieux
Monsieur désire ?
Arlequin : Du vin ! ! !
Une bonne grosse pinte de vin ! !
Pantalon
A Colombine :
Cours vite en chercher, dépêche-toi !
Colombine :
Dans le dos d’Arlequin
Lequel je prends ? La vinasse spéciale clients ou la cuvée du patron ?
Pantalon : Le meilleur, voyons, allons ! Pour Monsieur !
SCENE 4 : Arlequin, Pantalon
Arlequin fait signe du doigt de venir à Pantalon. Il lui montre ses chaussures en insistant bien sur leur état.
Arlequin : Non mais vous avez vu mes chaussures ?
Ça fait deux jours que je marche, deux jours ! !
Elles sont fichues, je peux pas repartir comme ça !
Est-ce que par hasard il y aurait un bottier dans cette ville ?
Pantalon : Mais oui, monsieur, certainement, nous en avons même deux !
Arlequin : Ah ! Et lequel dois-je choisir ? Lequel est le meilleur ?
Pantalon : Ca dépend !
Brighella a plus de choix
Mais Pulcinella fait des chaussures de meilleure qualité, quoiqu’un peu plus chères.Tout dépend du prix que vous comptez y mettre.
Arlequin : Qu’importe ! j’ai de quoi payer.
Allez donc me chercher le meilleur !
Pantalon : Je me ferai un plaisir de rendre à Monsieur un service tout à fait désintéressé
Pantalon tend la main par derrière, Arlequin tire une pièce de sa poche et la lui donne.
Pantalon sort de scène pour aller chercher Pulcinella en se frottant les mains de contentement.
Arlequin :
Au public :
C’était un bouton de culotte et il n’y a rien vu …
Il rit
SCENE 5 : Colombine, Arlequin
Colombine revient sur scène avec une bouteille de vin mousseux .
Elle la débouche en tournant le dos au public.
On entend « paf !! » (sac papier éclaté )
Colombine : Du brut pour monsieur, c’est bien ça ?
Elle lui envoie le bouchon de la bouteille dans la figure
Arlequin
Il cherche à attraper Colombine par la taille
Et vous, jolie demoiselle, vous ne vous ennuyez pas trop ici ?
Colombine : Oh, j’ai l’habitude !
Arlequin : Mais, nous sommes seuls, on pourrait en profiter pour s’amuser un peu ?
Colombine :
Elle cherche à se dégager
Non, non, sans façon, et puis que dirait mon galant ?
Lâchez-moi, d’ailleurs le patron va revenir et il va encore râler !
Arlequin :
câlin
Mais personne ne saura !
Colombine : Ca suffit maintenant, laisse-moi travailler !
Arlequin : Je te lâche si tu me fais un petit bisou sur la joue
Colombine s’exécute en soupirant
Arlequin : L’autre est jalouse …
Il tend l’autre joue :
bisou de colombine
Il parle à son pied
Qu’est-ce que tu veux, toi, hein ?
Quoi ? Que la demoiselle te masse ?
Oh, dis, Hé, t’as qu’à lui demander toi-même ! !
Quoi ? Que je lui demande moi ?
Bon! c’est bien parce que c’est toi !
Mademoiselle, mon pied vous demande si vous voulez bien le masser ?
Colombine : Non mais, ça va pas ?!
Arlequin : Mais au fait, connais-tu un bon bottier ?
Colombine : Ça oui, et même deux, chacun à un bout de la ville .Ils se valent bien pour la marchandise mais Brighella est meilleur marché.
Arlequin :
Il a repris Colombine à la taille
Tu veux bien aller me le chercher ? Mmmm… ?
Colombine sort de scène.
SCENE 6 : Arlequin
Arlequin :
Il boit et reboit, commence à dire n’importe quoi.
Il est saoul. Il parle et rit tout seul. Il chante
Allez viens boire un p’tit coup à la maison…
Pas mauvais ce vin !
Mais je l’ai pas encore assez goûté!
Et un verre pour papa, et un verre pour mon p’tit frère, un verre pour hips ! Pantalon le ronchon, et un verre aussi pour Colombine !
Ah zut ! Ma bouteille hips ! est vide !
Au public :
Qui c’est qui a hips ! bu mon vin dans mon dos hein ?
Il titube.
Il s’appuie sur sa chaise qui tombe à la renverse
Ca alors, c’est moi qui boit, et c’est ma chaise qui est saoul !
Il rit.
Au public :
Vous allez voir, on va bien rire ! Dix contre un que je repars avec une belle paire de bottes neuves sans débourser un sou ! Vous pariez ? Hips !
SCENE 7 : Pantalon, Arlequin, Pulcinella
Pantalon entre en scène accompagné de Pulcinella, qui apporte une belle paire de bottes
Arlequin qui ne les a pas vus, continue à parler tout seul
Il voit enfin Pulcinella avec sa paire de bottes.
Arlequin : Mais pourquoi 4 bottes, j’ai que deux pieds ?
Les bottes sont posées sur la table.
Arlequin prend une des bottes et la porte à sa bouche pour boire, .pensant attraper sa bouteille
Arlequin : Beurk ! !
Il veut essayer les bottes mais il est trop saoul pour trouver ses pieds
En parlant à son pied :
Mais arrête de bouger, toi !
On y arrivera jamais sinon !
Mais veux-tu rester tranquille !
Il arrive enfin à les mettre
C’est tout ce que vous avez en magasin ?
Bon !
Mais ça coûte combien une paire de bottes comme ça ?
Pulcinella : Seulement 400 écus.
Mais voyez la qualité : c’est du premier choix !
Et la forme en est élégante, la couleur très mode !
Pantalon : Ah oui c’est pas cher pour la qualité.
Arlequin : Ca va pas non ? Pour ce prix-là je peux en acheter cinq paires !
Je les prends mais à la moitié du prix : 200 écus !
Pulcinella: Pauvre de moi ! Mais vous vous rendez compte ?
A ce prix je suis bon à fermer le magasin !
Si tous les clients étaient comme vous ! :
350 écus !
Pantalon : Et vous faites une bonne affaire !
Arlequin: C’est bien parce que j’en ai besoin. D’accord !
250 et n’en parlons plus !
Mais il faut que vous m’assouplissiez la botte droite, elle est trop raide, j’ai mal au pied.
Pantalon : Quelle patience il faut pour être marchand !
Pulcinella :
Avec un soupir:
Entendu, rendez-moi la paire.
Je vais faire ça à mon atelier en vitesse, je reviens très vite.
Arlequin : La paire ? Pourquoi ?
Seule la gauche ne me va pas.
La droite je la garde au pied, pour m’habituer.
Pulcinella grommelle, puis sort avec Pantalon
Pulcinella : Quel tordu ce client ! A-t-on idée de ne pas avoir les deux pieds pareils !
SCENE 8 : Arlequin
Arlequin s’assure que Pantalon et Pulcinella sont bien sortis de scène. Il va voir vers les coulisses, puis il revient sur scène
Arlequin :
Au public
Alors, qu’est-ce que vous en dîtes ?
Elle est pas belle, cette botte ?
Et la peau est douce, un vrai plaisir !
Il retourne s’asseoir.
Il enlève sa botte qu’il cache sous la table.
En montrant la botte au public :
Et de une !!
SCENE 9 : Arlequin, Colombine, Brighella
Colombine entre avec Brighella
Brighella arrive en scène avec plein de boites à chaussures empilées
Les boites contiennent des tas de chaussures qui dégringolent en se répandant sur scène.
Il prend bien son temps pour les ranger bien alignées devant son client
Arlequin pendant ce temps se moque de lui
Il prend le public à parti
Arlequin :
En le regardant ranger
Pfft ! Vous avez vu ce gros lourdaud ! Quel imbécile celui-là !
Colombine aide Brighella qui range de la plus grande à la plus petite
Vous croyez qu’il va s’en sortir ?
Il sifflote
Brighella a enfin fini
Ah ! Tout de même !
Brighella propose une première paire. Ce sont des bottes de bébé.
Arlequin se moque de lui :
Arlequin : Vous avez pas plus petit des fois ?
Au public :
Est-ce que quelqu’un a une loupe pour que je puisse les voir ?
Brighella pendant ce temps approche les bottes du pied d’Arlequin pour vérifier la pointure
Brighella lui propose une deuxième paire de bottes
Cette fois c’est du 50 fillette
Arlequin Ah ! Très bien celles-là !
Une seule pourra suffire pour y mettre les deux pieds.
Merci !
Il fait signe au public que Brighella est complètement fou
Colombine :
qui entre-temps a ri des bêtises de Brighella
Dépêchez-vous, maintenant, mon patron va revenir, et ça va encore être ma fête !
Arlequin : Ah ! Mais j’en ai marre, moi ! Si ça continue je vais chez le concurrent!
Brighella présente enfin une paire de bottes à la bonne taille
Ah ! Tout de même ! Voyons !
Arlequin l’essaye mais en essayant de marcher avec il a très mal avec aux pieds
Il l’enlève et met la main dans la botte
Il en sort du papier froissé
Il essaie à nouveau de marcher avec les bottes
Pendant ce temps Brighella range ses autres bottes
Arlequin : D’accord pour la botte droite mais la gauche a un défaut
A Brighella:
Allez me rectifier ça pendant que j’attends ici avec l’autre botte !
Brighella : Que je reparte avec une botte sur les deux ?
Mais monsieur, ça ne se fait pas, voyons !
Les paires vont par deux, tout le monde sait ça, et je n’ai pas l’habitude de laisser une botte en otage au client !
Arlequin : Allez donc ! Votre botte ne va pas s’envoler toute seule
Il le pousse dehors
Brighella sort en grommelant , suivi par Colombine qui craint que les boites ne dégringolent à nouveau
SCENE 10 : Arlequin
Arlequin s’assure que Brighella et Colombine sont bien sortis
Arlequin :
Au public en pouffant de rire :
Ah quel andouille celui-là !
Il aura pas volé le bon tour que je vais lui jouer ! Plus bête tu meurs !
Il retourne s’asseoir
Il montre la botte de Brighella au public :
Et de deux ! !
Il sort la première botte de sous la table. Il la remet à son pied
Au public :
Belle paire de bottes, pas vrai ?
Pour le pied gauche, merci à Pulcinella !!
Pour le pied droit, merci à Brighella ! !
Arlequin fait mine de se se lever de sa chaise
SCENE 11 : Arlequin, Pantalon, Pulcinella, Colombine, Brighella
Au moment où il va se lever, Pantalon, Pulcinella, Colombine , et Brighella reviennent en trombe sur scène
Tous ensemble : Où est-il, celui-là ?!
Que je l’écharpe, que je le scalpe, que je le ratatine, que j’en fasse du pâté !!
Brighella, Pantalon, Colombine et Pulcinella qui ont compris qu’Arlequin se fichait d’eux tombent à bras raccourcis sur Arlequin qui s’est rassis
Brighella et Pulcinella : Ah bandit ! ! Viens un peu voir ici !!
Brighella et Pulcinella retirent chacun leur botte du pied d’Arlequin en même temps. Arlequin, écartelé, tombe de sa chaise et se retrouve par terre
Pantalon et Colombine : A-t-on idée de profiter ainsi du pauvre monde, de se payerla tête des gens de cette façon !
SCENE 12 : Pulcinella, Brighella, Colombine, Pantalon
Pulcinella : Moi qui vous ai laissé sans me faire prier une de mes bottes de la meilleure qualité!
Avec un coup d’oeil à Brighella
C’est vrai que mes bottes à moi sont toujours d’excellente qualité, je n’ai pas l’habitude de vendre des articles au rabais comme d’autres que je connais…
Brighella : Je vous ai fait confiance, moi, Monsieur, bien que vous vouliez garder un article au pied en dépit de mon plein gré .
Mademoiselle était venue me chercher
En montrant Colombine
et sur sa bonne mine je l’ai suivie pour venir vous présenter un de mes nombreux articles, car tout le monde sait que chez moi au moins il y a du choix, pas un ou deux modèles seulement dans tout le magasin !
Avec un coup d’oeil à Pulcinella
Pulcinella : Monsieur, mes modèles sont peut-être peu nombreux mais mes clients ne reviennent pas au bout de trois jours avec leurs bottes percées !
Brighella: Monsieur, mes clients à moi ne sont pas obligés de se promener en chemise parce qu’après être passés dans votre boutique ils n’ont plus de quoi se payer un
manteau !
Pulcinella : Monsieur, mes prix sont décents et conformes à la législation. Sans compter que mes bénéfices sont calculés au plus juste !
Brighella: Monsieur, si la législation et le fisc en particulier mettait le nez dans vos affaires, elle ferait fortune en un seul coup de filet !
Etc…etc…etc…
Colombine
Elle a réagi quand Brighella a parlé d’elle et elle s’est mise du côté de Brighella
On a toujours tort décidemment de faire trop confiance aux gens !
Moi aussi il m’a berné avec son air sympathique !
C’est vrai aussi que je ne suis pas habituée à ce qu’on soit gentil avec moi, je me fais enguirlander toute la sainte journée
Avec un coup d’oeil à Pantalon
Pantalon : Si tu faisais convenablement ton travail, je ne serais pas obligé de te surveiller et de te houspiller continuellement !
Colombine : Si j’étais mieux payée, peut-être que j’aurais du coeur à l’ouvrage ! !
Pantalon : Tu me coûte déjà assez cher, sangsue ! !
C’est bien assez payé pour trois malheureux coups de balai !
Colombine : Grigou ! Vieux ronchon ! !
Etc…Etc… Etc…
Et les quatre personnages continuent de se disputer sur scène.
Pendant la dispute, Arlequin, lui, a filé à quatre pattes en tapinois se cacher sous la table.
Il fait « Chuuut ! « au public
Il sort ensuite la tête de sous la table, et secoue la main comme pour dire : « Qu’est-ce que ça barde ! »
SCENE 13 : Le Docteur, Arlequin, Pulcinella, Brighella, Pantalon, Colombine
Le Docteur arrive sur ces entrefaites
Il observe quelques secondes la scène
Puis sort de sous son manteau un gros bouquin savant, le feuillette.
Il choisit sa page
Le Docteur : Ah ! Voilà c’est ici !
Savez-vous, messieurs, ce que dit le grand Sage Détritus à propos de la colère ?
Que se fabriquer ainsi de la bile nuit à la santé en empêchant notamment une bonne digestion.
Tenez, c’est écrit ici en toutes lettres ! : Pour une bonne digestion d’irritation tu t’abstiendras. Un bon sommeil tu retrouveras. Et point de bile ne te fera.
Allons que vous sert-il messieurs de vous disputer ainsi ? Alors que je suis sûr que nous pourrions avec un peu de concertation et de bonne volonté régler à l’amiable ce petit différent qui ne peut avoir pour origine qu’un malentendu regrettable qui j’en suis sûr se dissipera à la moindre explication, car bien évidemment, vous comme moi, entre gens sensés que nous sommes, nous savons qu’il est inutile d’en venir aux mains quand la parole, don que l’homme a reçu de la Providence et qui le distingue si bien des animaux, lui permet de trouver les mots qu’il faut pour faire face à toute situation…
Tout cela doit être dit très vite et en un flot continu sans interruption.
Au début du discours du docteur, Arlequin sort de scène à quatre pattes sans se faire remarquer des cinq autres, puis les quatre querelleurs sortent vers la fin du discours, tout en continuant à se disputer.
Le Docteur alors s’adresse au public
N’est-il pas vrai que seule la tempérance vient à bout de toutes les difficultés et si j’en avais le loisir je vous citerai encore maints philosophes latins…
NOIR sur scène
Le Docteur
Il proteste
Eh ! Je suis encore là, moi !
Eh ! Lumière s’il vous plait !
Et après quelques secondes d’attente dans le noir
Bon, ben puisque c’est comme ça !…
Le Docteur sort dans le noir
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